En bois brut, sur pied et non silicifié comme d’aucuns le croient, je ne redoute que la gueule de bois, quoi que n’étant pas boit-sans-soif ni de ce bois dont on fait les flûtes. En effet, en toute chose, je ne mets jamais le doigt entre le bois - et encore moins le boa - et l’écorce ni, encore moins futé, entre le verre et le boîtier comme disent les bottiers mal fagotés au front déboisé.
Même si faute de bois, le feu s’éteint, sans langue de bois, je sors rarement du bois pour une sylphide aux abois, cachée sous le boisseau, bois tendre aux senteurs boisées. Pareillement, je reste de bois quand les chiens boiseux et oiseux, épris de boisson et de buissons, aboient au passage pas sage de jeunes pousses, de bois blanc ou exotique, qu’ils iront fourrer en forêt. À chacun, bois gravé ou bois gavé, son bois de chauffe… soit-il du petit bois affranchi par quelque chèque qui, lui, ne doit pas être de bois !
Il est vrai que ces boiteux du cœur, à l’orée du bois doré, portent souvent des bois à faire pâlir un cerf et pensent, cautère sur une jambe de bois, rendre son pareil à leur pareille aux bois de lit si peu dormants. Il y a, en toute chose, à boire quand la coupe (de bois) est pleine mais aussi, pour les moins aux stères, à manger autre chose que de la sciure de mouches.
Pour ma part, je touche du bois pour rester tel qu’en moi-même et ne pas connaître ces boitons jusqu’à ce que l’on me mette dans la boîte en bois d’arbre au son des hautbois… ou que, bois flotté par trop frotté, l’on me condamne aux bois de justice, car il n’est de bois si vert que l’on n’allume !
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