Cycle toulousain
Dignes filles de Pyrène,
Femme enfant au port de reine,
Ariège, Belle incertaine,
Et Garonne, sœur hautaine,
S’unissent ici, sereines.
Garonne la souveraine,
Et Ariège, qu’elle entraîne,
Sont, sans courir la futaine,
Pas plus que la prétentaine,
Dignes filles de Pyrène :
Depuis monts et garennes,
Jusques ici, elles traînent
Des richesses lointaines
Qui pleuvent comme en fontaine.
Dignes filles de Pyrène !
Jamais avares d’étrennes,
Nous pourvoyaient pérennes,
En marbres et tiretaines,
Nos bonnes Samaritaines,
Dignes filles de Pyrène.
Dans leurs galets, leur arène,
Tout un passé elles draînent
Aux marges de l’Aquitaine.
C’est leur seule turlutaine,
Dignes filles de Pyrène.
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