Petite fable affable
Après Le Coq & le Renard, Jean de La Fontaine, Livre II, 15.
Goupil que Chanteclerc berna comme moinelle
N’était pas si sot qu’on le croit
« Lévriers, il a dit ?… Où sont donc leurs abois ?
Pensa-t-il courant la grenelle.
Tu as cru m’avoir cette fois.
Je te rendrai monnaie. Prépare ta cuirasse,
Tu vas savoir ce qu’est ma race ! »
Il retourne à notre coq, en se tenant planqué.
Le gallinacé ne manquait
Pas de narrer alentour l’affaire
Qui fit fuir loin, et donc défaire,
Renard. On riait du perchoir
Jusques aux plus lointains pondoirs.
Pour ses intentions criminelles,
Le Rusé attendit que vint la nuit de jais
Et contrefit la voix du chien qui sentinelle
- Ficelle
Et irrespect -
À la ferme ; un vrai rabat-joie
Qui l’empêche par trop de s’y approprier
Lapins vivants, viande avariée,…
Le coq se méprend sur la voix
Qui lui donne l’ordre de jouer du genou
Pour rentrer au bercail où le fermier est fou
D’inquiétude. L’autre sait ce qu’il reste à faire.
Le coq descend de l’arbre et s’apprête à refaire
Le chemin inverse à celui pris tôt
Au matin quand Goupil, sans Ah
Ni Oh, l’assomme sans problème ;
Croquant Chanteclerc, il dit même :
« C’est joie et bonheur de trappeur
De blouser qui croyait abuser le trompeur ! »
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