Pluies acides et cieux ranci,
Metropolis se meurt. Ma ville,
Nous ses habitants aux vies viles.
Quel beau séjour,
Que nos vies aux noirs bidonvilles,
Aux gris faubourgs !
Nuées de gaz, de crasse aussi,
Sombre d’ombres nous tue aussi,
Nous ses employés serviles,Nous ses habitants aux vies viles.
Quel beau séjour,
Que nos vies aux noirs bidonvilles,
Aux gris faubourgs !
Metropolis fait peur. Ma ville,
Toute en nombre, nous tue, nous scie.
Robots anonymes, débiles
À forc’ d’être sages, mobiles,
Jour après jour,
Pour le plaisir du centre-ville.
De ses tambours.
On est tous condamnés, nubiles,
Sans moindre ajour,
À la peine ou à la sébile,
Au compte à r’bours.
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