Petite fable affable,
Après L'oiseau blessé d'une flèche, Jean de La Fontaine, livre II, 6
Un passant, par hasard, entend baragouiner
L’oiseau mourant d’une flèche bien entraînée.
Ramasse une plume aux bien tristes couleurs
Après le massacre et dit, non sans douleur :
« Ami, une plume a donné des ailes
Au trait qui vous offrit une mort si cruelle ;
Une autre punira ce braconnier altier.
L’encre lave le sang!… J’écrirai à notre
Seigneur qui aime tant, selon la loi, châtier
Ceux qui lui ravissent les vôtres ! »
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