Sur l’étang tentant de ton visage,
Cendrés de tes yeux
Où fleurissent, en bouquets, des présages,
Des éclats d’or au feu crépitant
Semant de douces pluies de printemps
Non la bruine froide d’habitudes,
- Cœurs désaccordés,
Corps désencordés -
Ni le crachin de la lassitude.
Sans fard, sans pâleur.
Je m’abreuve à cette coupe sage
D’où un chuchotis choit puis s’échoue
Aux rives d’essences de cachou,
Puis bois, au corail de sa corolle,
Baisers à tout heur
Puis noie ma douleur
Sans fond dans le flot de ses paroles.
Que le souffle flou du temps effleure
À peine, je vois non pas un leurre,
Mais l’asile de mon âme où fleurent
Vents et verts de tendres paysages.
Sur l’étang tentant de ton visage,
S’irisent les cieuxCendrés de tes yeux
Où fleurissent, en bouquets, des présages,
Des éclats d’or au feu crépitant
Semant de douces pluies de printemps
Non la bruine froide d’habitudes,
- Cœurs désaccordés,
Corps désencordés -
Ni le crachin de la lassitude.
Sur l’étang tentant de ton visage,
Cachant sous sa beauté extérieure
Bien plus de richesses intérieures,
Des trésors qui, sous des riens, affleurent,
Des promesses contrariant l’usage.
Sur l’étang tentant de ton visage
Flotte quelque fleur Sans fard, sans pâleur.
Je m’abreuve à cette coupe sage
D’où un chuchotis choit puis s’échoue
Aux rives d’essences de cachou,
Puis bois, au corail de sa corolle,
Baisers à tout heur
Puis noie ma douleur
Sans fond dans le flot de ses paroles.
Sur l’étang tentant de ton visage,
Où la douceur de tes traits demeure
Je lis l’avenir, une gageure,
Un demain qui n’est pas chantepleure,
Malgré nos hiers, nos reprisages.
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