En mon coeur fier tu fis à l’amour un berceau
Et milles douceurs qui collent encore à ma peau.
« Je voudrais déposer la myrrhe
Humble à tes pieds comme le firent
Guidés par l'Étoile qu’ils virent
Les trois mages que l’on dit sires
Car tu as bâti ton empire
En te nichant en mes délires
Et à éteint d’un seul sourire
L’exubérance de mes rires
Moururent l’ennui et ses sbires
À l’heure où les journées expirent
Mes songes les plus fous transpirent
Et ne cessent de me redire
Les doux chants que tu leur inspires
Mon âme alors grisée chavire
De mes rêves et de mes soupirs
Tu es l’unique point de mire
Chaque matin est à bénir
Quand il s’allume à ton sourire
Je te souhaite sans départir
T’espère comme je t’admire
Non mon sang ne saurait mentir
Car seul le vent sans cesse vire
Que tel je sois sous ton empire
J’avoue ne fait que me ravir
Je ne sais si tes yeux me virent
Mais je t’aime et à en périr
Je te veux pour seul avenir
Toi qui est mon seul souvenir
Ces mots chantent un heureux martyr
Car je n’ose en vrai te les dire
Mon espoir se peut partir
Seul’ la mer parfois se retire
Je ne veux nos instants flétrir
Tu pourrais craindre le médire
Ou tes yeux pourraient me honnir
Me fuir ce qui serait bien pire »
Oui chérir peut ainsi s’écrire
Quand on n’ose pas ledire
Car je m’effraierai d’un dédire
Tu pourrais qui sait me maudire
J’ai tellement peur de ton ire
Et de tes larmes ou de ton rire
« L’aisses-moi mon cœur te décrire
Tes yeux saphirs sont ma lyre
Ils sauront j’espère à me lire
Ô combien par Toi je respire
Mes vers ne seront pas satire
Si tu froissais un jour ces dires
Pour Toi sans cesse il soupire
Et à Toi seule oui il aspire »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire