Brisé et vidé, perdu et à bout,
Un beau jour, je ne tiendrai plus debout.
Ravagé, régalien sans latitude,
N'y-a-t-il que dédales où errer
Insensible, inconscient, l’air atterré,
Nu d’âme et de cœur et mû d’habitudes,
Grand de vide, sans ennui ni envie ?
Oublié de tous, oublieux du reste,
Un automate, étranger à sa vie…
Tels vont mes jours, mes nuits. Telle est ma geste…
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