Parfums de farigoule au-dessus des calanques.
Les pieds pleins d’ampoules, quelques beaufs hormonés,
Plantés en ciboule, une vraie râclée se flanquent.
Venus avec la foule estivale zoner,
Ils ont troqué traboule et ombre où ils se planquent
Pour camper, les boules prêtent pour la pétanque.
Les tongs qui refoulent, on les croirait clonés :
Des frites, des moules, des merguez charbonnées,
Une bière qui saoule,… Oublions compte en banque
Et gueule des goules qui vont le siphonner !
Le bide qui s’écroule, ils la jouent saltimbanque
Flanqués de poules aux traits enchiffonnés.
Eux, tirent, maboules, sur tout et, bien sûr, manquent ;
Elles, se la coulent, et s’ils s’époumonnaient
Que le terrain roule, pointent comme des branques.
Houle et temps s’écoulent au fin fond des calanques.
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