Cycle toulousain
Les blanches colombes de la Colombette
Et les filles affolantes des Fontaines
Sont toutes de bien popeludas poupettes !Un brin fiérotes mais, non, jamais hautaines,
Elles ne sont pas d’espèce puritaine
Pas plus que des pépettes qui se la pètent.
Elles se paillent de rire ou bien rébèquent
Quand les goujats qui, pour elles, te font les quèques
Toujours à brailler, parfois à vadrouiller,
Souvent débraillés… Ōc, tout pour brandouiller !
Les blanches colombes de la Colombette
Et les filles affolantes des Fontaines,
Ōc, en chemise ouverte et courtes jupettes,S’escampent bien vite et vous jouent les lointaines,
Quand on espère plus qu’un poutou, certaines
Qu’on voudrait, diable, faire des galipettes.
Adiu camisa blanca et la Belle !
Nos délurées sont toutes de vraies rebelles,
Quand elles te nous ont, à Pâques fleuries,
Le téton en bouton et le cœur meurtri.
Les blanches colombes de la Colombette
Et les filles affolantes des Fontaines,
Ont le mot qui mouche comme une escopette,L’œil qui douche et te met en quarantaine
Alavetz, pour une durée incertaine.
Et là, n’i a prou !… Te faut la jouer carpette !
Bodu con, quand elles t’en ont une hartère
Ou bien qu’elles ont les hernhes, ventre à terre !
Et ne t’avise pas de les atisser.
Raça raceja, mieux vaut rapetisser !
Les blanches colombes de la Colombette
Et les filles affolantes des Fontaines,Pardi, qu’elles soient étudiantes, arpètes,…
Ne sont pas des vestales croquemitaines :
Elles aiment et ça, sans entourloupette.
Mais les Demoiselles de la Colombette,
Sans être Anglaises restent souvent de marbreDevant les petits cœurs gravés sur les arbres,
Alors qu’aux Fontaines, même sous la pluie,
Elles restent de bronze devant ce qui luit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire