Un lien n’a rien de saugrenu…
À l’heure où le téton bourgeonne,
Où refleurit l’Amour aux nues,
On roucoule comme on pigeonne :
C’est le dû des jupes fendues
De la promise en promenade
Ou le rendu d’ombres fondues,
Prise éprise d’une ménade,…
Moi, ma Beauté hante l’avenue…
Elle est pudique et libertine,
S’offre à mes yeux en continu.
Mais de ses doigts voile, mutine,
Un peu de son intimité,
Un bras las devant sa poitrine,
Seins aux saveurs inimitées.
Car ma Belle vit toujours nue…
La fesse charnue et coquine
Sensible à ma main, l’ingénue
N’est pas une fille mesquine.
Je cours chaque jour retrouver,
Quand l’oiseau fait chanter l’arbre,
Ma conquête qu’on peut trouver
Bien coquette pour un vieux marbre.
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