Tissant sa toile, instillant son venin
Elle distille son fiel dans du miel,
Jurant à tout Ciel qu’est superficiel
L’accroc que font ses crochets, si bénins.
Sans aménité, quêtant l’essentiel,
Sans humanité, guettant en ronin,
Tissant sa toile, instillant son venin,
Elle distille son fiel dans du miel.
Velue sous son velouté féminin
Son contact est toujours artificiel :
Méfie-toi de son sourire partiel !
Tout est calculé chez cet esprit nain :
Tissant sa toile, instillant son venin,
Elle distille son fiel dans du miel…
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