Un printemps nous renaît dans l’haleine des roses.
Les monts se défont de leurs oripeaux moroses.
Les versants ont des tons d’ocre, de bruns, de verts,…
Que l’Art voudrait avoir enfin redécouverts.
L’eau rivalise avec les oiseaux virtuoses.
Sous l’égide d’un ciel tout en métamorphoses,
Phœbus revient trôner sur ce bout d’univers :
Des ombres se tissent, à l’endroit, à l’envers,
Des arbres reparés ne prenant plus la pose.
Jour après jour, les prés remettent le couvert.
Matin, une fraîche douceur a entrouvert
Les portes du beau temps que l’Hiver gardait closes.
Quelques troupeaux paissent enfin par les travers
Alors que leurs bergers composent chants et vers
Pour des Ninon quand un lit fleuri se propose.
Un printemps nous renaît dans l’haleine des roses…
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