« Quoi, je ne t’ai point dit quelle était ma querelle ?* »
On me reproche les jeux de mots que j’enfouis
Dans mes bluettes, mais c’est chose naturelle
À tous ceux qui ont de l’esprit épanoui.
Oui, tous ceux qui croient, qu’aux noirs confins du Parnasse
Où l’humour, cet enfant de poèmes, est bouté,
« Le roi perse habite, inquiet, redouté** »
Sans s’en offusquer et qui, pas plus, ne finassent
Quand un autre prétend, sans peur du ridicule :
« Plus le désir s’accroît, plus l’effet se recule*** »…
Ma plume de cela s’est aussi imprégnée :
« Car ce n’est pas régner qu’être deux à régner**** »
Ou de ce si bon mot qui d'aucuns catastrophent :
« Sur le sein de l'épouse, il écrasa l'époux***** »
La tragédie cache donc de ces apostrophes !
« J'en sortirai du camp, mais quel que soit mon sort,
Écrivait l'autre Dumas, Adolphe, qui enchaîne,
« J'aurai montré, du moins, comme un vieillard en sort****** »
« J'aurai montré, du moins, comme un vieillard en sort****** »
Étonnez-vous après que j'en pris de la graine…
* P. Corneille, La mort de Pompée, 1644.
** V. Hugo, La légende des siècles, 1859-1883.
** V. Hugo, La légende des siècles, 1859-1883.
*** P. Corneille, Polyeucte, 1641.
**** P. Corneille, La mort de Pompée, 1644.
**** P. Corneille, La mort de Pompée, 1644.
***** Ch. V. d'Arlincourt, Le siège de Paris, 1826.
******A. Dumas, Le camp des croisés, 1838.
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