Cycle toulousain
Amarrant nos plaines et nos vieilles bourgades
À ces rives où naît le soleil matinal,
Aux pieds du vieux Riquet, paresse le canal,
Toute écluse close, dans son habit de jade.
Ce chemin d’eau qui meurt dans une mer moirée
Poursuivi jusqu’aux bords de l’océan, parade
À deux pas de l’oustal, des terres à salades,
Où l’ombre des aïeux vient errer en soirée.
Sur ses berges vierges mes souvenirs gambadent,
Dans son flot se noyaient tous les soleil ocrés
Des étés, les lunes de mes nuits d’escapade.
Rêve méridional tu n’es plus qu’un chenal.
Fui des péniches qui n’y font plus que balades,
Oublié des barges, tu n'es que vicinal.
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