Je m’éveille comme la veille…
Une aube affectée appareille.
L’âme chagrine, je surveille
Le réveil, immobile et las,
Tictaquant lentement mon glas.
Le jour, désolé, s’ensoleille :
Bien triste journée que voilà ;
Je m’éveille…
Ma mémoire en pleurs se réveille.
Les heures hésitent et bégayent
Leur course digne d’Attila
Car ce matin, tu n’es pas là :
Loin de mes pleurs, toi, tu sommeilles
Dans un au-delà sans éclat.
Je m’éveille…
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