Hymen avec ou sans amen, les épousailles, cette antiquaille pour la bleusaille, avant ou après des ans de fiançailles et de cuisine à l’ail, presque sans faille, vaille que vaille, ne peuvent être qu’accordailles entre deux cons joints qui, cons, volent. Cette piétaille à sonnaille, qui inspirerait plus la pitié que la piété, emprunterait un chemin piégeux qui ne sera que pierraille et rocailles. L’union aux petits oignons, au fil de soi comme de l’autre, ne serait donc que rails qui mènent à la pagaie jusqu’à la pagaille, cette voie qui s’éraille.
Après les futailles, la mangeaille et les passacailles,… bref la ripaille chères ouailles, il n’y aurait, dit-on chez la canaille qui aime à ce que tout grisaille et donc tout mitraille - aïe ! - point de salut. Ainsi, dans des liens devenus chaînes, on trouverait un être qui baille et l’autre qui graille sa cochonnaille ; une qui braille sur sa marmaille entre deux mailles et l’autre qui saute la muraille ou se taille et s’encanaille au premier caravansérail.
Il est vrai que bien des griefs assaillent le bétail ou la volaille pour que ça déraille et tout tourne en pinaille : on travaille le détail, on se chamaille dès que ça tiraille, on bataille, on représaille. Le cœur finit sur la paille, brisé par la cisaille de la lassitude ou la tenaille de l’habitude. Même la ferraille rouille et le corail s’entaille, pourquoi n’y aurait-il pas d’os dans la noce ?
Dans un monde où les sentiments sont en broussaille et les sensations objet de gouaille, la racaille en chandail, qui tant raille en gonflant du poitrail, débraille plus volontiers un corps qui se caille que son cœur de peur qu’il ne s’écaille. On ne veut plus boire la coupe du couple jusqu’à la lie. Alors hallali : cette médaille, tout d’émail, n’aurait qu’un revers et point d’avers, éternelle mouscaille. Ah, le beau bail qui vient après les bobards à tous les portails baillant du vantail et les bons bals au sein du harpail. Dieu merci, le mariage, ce camail qu’on veut épouvantail, surtout au jeune âge,… C’est pire !
Alors, avant qu’on ne vous empaille ou qu’on ne se disputaille, qu’on nous ravitaille sur le foirail, vidons la futaille et à nous, boustifaille et mangeaille. On verra bien demain si ça traînaille au gouvernail ou si ça toussaille dans le vitrail. Et qu’on se souvienne qu’il n’est de sérail sans soupirail…
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