Cycle pyrénéen
Depuis toujours, au mois de mai,
Les yeux bleus des cieux qui brillent
Annoncent, à tous, l’émoi d’aimer.
L’oiseau qui, à nouveau, trille
Sous la futaie désembrumée,
Rappelle à tous les joyeux drilles
Que le printemps va réclamer
L’air de la fête et du quadrille…
Adieu chaussons
La vielle vrille
Les premiers sons
D’un vieux quadrille
Pour les bons gars
Pour les goujats
C’est le quadrille
Qui vous aiguille
Les jeunes filles
En espadrilles
Car le quadrille
Oui ça titille
Gare aux dégâts
Où ça déjà
Sous la charmille
Et ses chatons
C’est le quadrille
Dansons Chantons
La musique a tout ranimé
Et vidé le Bar de l’Escadrille,
Rassemblant le bourg clairsemé :
Mêm’ les mémées, sous leur mantille,
Sont venues pour s’enthousiasmer ;
Les joueurs de manille en famille
Aussi, se sont décostumés,
Pour fêter Mai et le quadrille…
Près des buissons
Tout ça fourmille
Chantons dansons
C’est le quadrille
Mieux qu’le ragga
Mieux qu’le jaja
C’est le quadrille
Qui émoustille
Tout’ les filles
En espadrilles
C’est le quadrille
Qui vous étrille
Les vieux gagas
Buveurs d’orgeat
Qui s’déshabillent
Foin du veston
C’est le quadrille
Dansons Chantons
Comme toujours, au mois de mai,
Entre nous point d’escarbille
Bien que la joie ait enflammé
Les drôlettes et les Mascarille…
Ils ont tous trouvé à charmer,
Qui un garçon, qui une fille,
Qu’ils marieront sous la ramée
Sur l’air endiablé du quadrille…
Chantons dansons
Qui vous décille
À sa façon
Gare à vos quilles
Gare aux nougats
Ça crie déjà
C’est le quadrille
Tous aux chevilles
Des belles filles
En espadrilles
Pour ce quadrille
On échenille
Les seringas
Fleurant déjà
Sous les ramilles
Dansons Chantons
C’est le quadrille
Vas-y Tonton
C’est le quadrille
Que nous fêtons
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