Ta main s’abat. Je me débats
Puis m’effondre sur le grabat…
C’est un de ces coups de tabac
Qui doit résoudre nos dilemmes,
Remplace les fleurs, les poèmes,…
Et dans cet inégal combat,
Pervers et infernal sabbat,
Tu ecchymoses ma peau blême…
Ta main s’abat.
Ainsi commencent nos ébats,
Se terminent nos débats…
Mais cette violence extrême
N’est, pour toi, qu’argument suprême :
Un homme jamais n’en rabat !
Ta main s’abat…
Ta main s’abat. Je roule à bas.
J’ai mis les bras autour des bas…
Soudain ça cesse… Alors tu bats
La campagne et puis, tu blasphèmes,
Tu cries, tu pleures, dis qu’tu m’aimes,…
Moi, je ne suis, de haut en bas,
Qu’hématomes et tu me rebats
Les oreilles de tes problèmes…
Ta main s’abat.
Dans un coin, elle me rabat.
Toi qui crains tant le célibat
J’te jure, sur mes douleurs mêmes,
Que ce soir j’n’aurais pas la flemme :
Pour l’ultime fois ici-bas,
Ta main s’abat…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire