Y a-t-il, quelque part, un Dieu pour essuyer
Les larmes de celles qui n’ont pu être mères ?
Qui m’offrira une épaule pour m’appuyer
De toute la douleur de mon âme ébranlée ?
Qui donc apaisera cette souffrance amère
Qui me déchire le ventre, comme empalé ?
Qui, désormais, viendra ? Qui me restera proche
En m’épargnant griefs, compassion et reproches ?
Une faute, un péché ou bien mon cœur de roche,
Voilà tout ce que je suis en train de “payer” !
Car, à seize ans, aimer c’est être dévoyée…
Mais mon amour enfui vaut le tien, Tournebroche !
Dans cet hôpital, mon “crime” sera complet.
Sans main amie pour m’aider à panser ma plaie,
Pour distraire ces regards hostiles, appuyés :
Je vais rendre une vie qui éclôt éphémère…
Y a-t-il, quelque part, un Dieu pour essuyer,
Les larmes de celles qui n’ont su être mère ?
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