Sous le ciel éclairci, hédoniste,
Où en touches impressionnistes
L’été saoul de lui-même, échauffé,
Un azur trop sûr, déploie son zèle
Et le soleil l’ampleur de ses ailes.
La lumière y est un trophée.
Il flotte des poissons de lumière
Et des couleurs de roses trémières.
Sous le mirage de vagues d’eau
Où quelques ifs, faits algues, ondulent
Éclats, clarté, modifient et modulent
Les formes aux yeux plissés des badauds.
Les rayons caressent ou fouettent
Plats des près, rochers en silhouettes
Et l’astre flatte les géraniums,
Aux gradins du cirque de verdure
Tout en tons et couleurs d’aquarium,
Une clique de crique qui ne dure…
Clin d’œil aux instants surréalistes,
Aux sensations si peu formalistes
Nés de la violence de ce jour,
Où le cru de la lumière est sons,
Formes, couleurs,… tout à l’unisson,
Tout en clairs et fugaces contours.
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