C’était hier,
Le miroir de ma mémoire, au tiers
Empli d’histoires dont je suis fier,
Me rappelle que c’était hier…
Alors qu’il va calmement son train,
Et puis hier frappe à l’huis soudain.
Qu’un souvenir fleurant sous la main,
Pour faire refleurir un hier…
Mais on l’oublie, on ne s’en enquiert
De peur que vienne trop vite hier…
Quand l’âge nous fait ronce au jardin,
Pousse à évoquer nos beaux hiers…
Il passe, ne se lasse et, mondain,
Vous dit « C’était hier ! », l’air badin…
Oui, je crois bien que c’était hier,
Ou déjà, peut-être, avant-hier…
Le miroir de ma mémoire, au tiers
Empli d’histoires dont je suis fier,
Me rappelle que c’était hier…
C’est si soudain,
Cet aujourd’hui naissant de demain,Alors qu’il va calmement son train,
Et puis hier frappe à l’huis soudain.
Pourquoi soudain ?
Rien ne se garde ni ne s’acquiertQu’un souvenir fleurant sous la main,
Pour faire refleurir un hier…
Oui, un hier.
Car ici tout s’achève en hierMais on l’oublie, on ne s’en enquiert
De peur que vienne trop vite hier…
Hier radin
Mais qu’on goûte encore à la cuillerQuand l’âge nous fait ronce au jardin,
Pousse à évoquer nos beaux hiers…
Tout en dédain,
Le temps, ne se conquiert pas : Gredin,Il passe, ne se lasse et, mondain,
Vous dit « C’était hier ! », l’air badin…
C’était hier.
Dit ma tête ou bien quelque tiers.Oui, je crois bien que c’était hier,
Ou déjà, peut-être, avant-hier…
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