Je viens d’un temps,
Qu’on appelle “antan”,
Où l’on se faisait un beau printemps
D’être rebelle, ou à contretemps,
Plutôt que de vivre en végétant.
Je viens d’un temps,
Un temps de battants,
Où tout semblait bien se faire à temps,
Par des chemins, pour vous, déroutants
En prenant, en donnant son temps… au temps.
Je viens d’un temps,
Certes peu tentant,
Où l’on se parlait de temps en temps,
Sans se connaître depuis longtemps,
En français ou même en occitan.
Je viens d’un temps,
Pour vous rebutant,
Où, l’on pouvait encore, entre-temps,
Avoir avec l’Autre un passe-temps
Sans s’en ressentir trop repentant.
Je viens d’un temps,
Un temps de Titans,
Qui, pour moi, restera « un bon temps »,
Pas comme ce temps qui, tout, distend
Où l’on s’attend plus que l’on s’entend.
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