« La moitié du ciel » est, pour le mâle,
Une inconnue, presque une anormale,
Avec laquelle, cet importun,
N’aurait que des transports en commun.
À son propos, toujours il s’étonne,
Il murmure ou bien en fait des tonnes
Et, non sans vaine futilité,
Fait des proverbes de vérités
Qui ne sont, la chose est bien commode,
Qu’ignorance, bêtise ou mode.
Et si, sous sa plume ou son pinceau,
Elle est sublimée par un saint sceau,
Il la déclare son inférieure
Oubliant, en bête supérieure,
Qu’il a vu le jour, qu’il doit la vie
À une femme… J’ai donc envie
De lui demander, là, ce qu’il pense
D’un être droit sorti de la panse
D’un être inférieur tant méprisé ;
Peut-on lui parler et le priser ?
Quoi qu’elle dise, ou fasse, elle est cible :
Elle est « sotte » quand elle est sensible,
« Fière » si elle forte ; « putain »
Ou « volage » quand, un beau matin,
Elle accède à tous ses désirs d’« homme »,
« Frigide » si elle reste comme
Une pomme quand il lui dit : « Je veux ! »
C’est un ordre mais ça reste un vœu
Si, d’aventure, elle fait de même ;
Ce n’est que comme ça qu’il les aime !
La femme, animal domestiqué,
Fidèle et dressée, « sophistiquée »,
N’approfondit rien, elle survole :
« Conne » qui réfléchit et « frivole »
Qui s’en abstient ; c’est très ennuyant !
Tout en devoirs pour le bon croyant
Qui n’a que droits sur cette « coquette »
Sa plus ancienne, et belle, conquête :
Utile, si on a su l’asservir,
Bonne à le soulager, le servir,…
Et elle ste étrangère aux sciences
- Marie le montra en conscience -
La preuve?… Les lois d’anatomie
L’ont faite « sexe faible » promis
À rester éternelle mineure,
Dévolue aux soins de la demeure.
Nulle en politique pour d’aucuns
- Mais Louise, Olympe,… à tout un chacun
Peuvent, sans mal, prouver le contraire -
Elle est condamnée à nous distraire.
Une inconnue, presque une anormale,
Avec laquelle, cet importun,
N’aurait que des transports en commun.
À son propos, toujours il s’étonne,
Il murmure ou bien en fait des tonnes
Et, non sans vaine futilité,
Fait des proverbes de vérités
Qui ne sont, la chose est bien commode,
Qu’ignorance, bêtise ou mode.
Et si, sous sa plume ou son pinceau,
Elle est sublimée par un saint sceau,
Il la déclare son inférieure
Oubliant, en bête supérieure,
Qu’il a vu le jour, qu’il doit la vie
À une femme… J’ai donc envie
De lui demander, là, ce qu’il pense
D’un être droit sorti de la panse
D’un être inférieur tant méprisé ;
Peut-on lui parler et le priser ?
Quoi qu’elle dise, ou fasse, elle est cible :
Elle est « sotte » quand elle est sensible,
« Fière » si elle forte ; « putain »
Ou « volage » quand, un beau matin,
Elle accède à tous ses désirs d’« homme »,
« Frigide » si elle reste comme
Une pomme quand il lui dit : « Je veux ! »
C’est un ordre mais ça reste un vœu
Si, d’aventure, elle fait de même ;
Ce n’est que comme ça qu’il les aime !
La femme, animal domestiqué,
Fidèle et dressée, « sophistiquée »,
N’approfondit rien, elle survole :
« Conne » qui réfléchit et « frivole »
Qui s’en abstient ; c’est très ennuyant !
Tout en devoirs pour le bon croyant
Qui n’a que droits sur cette « coquette »
Sa plus ancienne, et belle, conquête :
Utile, si on a su l’asservir,
Bonne à le soulager, le servir,…
Et elle ste étrangère aux sciences
- Marie le montra en conscience -
La preuve?… Les lois d’anatomie
L’ont faite « sexe faible » promis
À rester éternelle mineure,
Dévolue aux soins de la demeure.
Nulle en politique pour d’aucuns
- Mais Louise, Olympe,… à tout un chacun
Peuvent, sans mal, prouver le contraire -
Elle est condamnée à nous distraire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire