La cité est carte postale
Pour les béotiens qui, colons,
En cent foules sentimentales,
Viennent voir masques de salon
Et leurs dominos à galons,
Les musiciens
En loups de soie et de perlon,
Des magiciens,…
Cette face blanche est vestale
D’un soir qui ne sera plus long.
Près des gondoles qui s’étalent
Au mur d’humides moellons,
La nuit noircit un pont félon,
Qu’elle fait sien.
La jeunesse est, ici, filon.
Pas les Anciens.
Seuls, baroques violons
Et Le Titien,
Comme d’aucuns virus ou blonds,
Sont vénitiens !
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