Cajolée, caressée par l'aile
D'un papillon ou d'un oiseau,
Bercée, effleurée par le zèle
Des alizés, comme un roseau
Qui se courbe aux nues en biseau
Je me prélasse,
Loin des goujats, des damoiseaux,
Et me délasse.
Alanguie près de la balancelle,
Enveloppée de soie en réseau,
Le soleil me hâle, me hèle,
Me fait les cieux doux au closeau
D'un patio fleurant la canelle.
Je me délace,
BFleurie d'envies et de dentelles
Et tu m'enlaces…
Sous la tonnelle sensuelle
De cette place,
Corps et cœurs, l'ombre en ombrelle
Nous entrelacent…
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