Petite fable affable
Après Les deux Taureaux et une Grenouille, Livre II, 4
Être piétiné par un taureau navré
Que peut-il y avoir de pire ?
La mare en souffrit, outrée
D’une ire devenue délire :
Il n’y a rien de plus blessant
Que de perdre sa Toute Belle,
D’être chassé de sa parcelle,
Par une peau de vache, un veau envahissant.
Et ça détruit, Madame, une bête meurtrie !
Car cette vacherie fut une boucherie
Pour plantes et bêtes, sauf bien sûr les oiseaux,
Les insectes volants et, tapies dans les eaux,
Les sournoises sangsues qui glissent jusqu’aux cuisses
De l’amoureux transi de Dame La Génisse.
Les uns, en batterie de cent,
Harcèlent le taureau qui pleure,
Les autres le suçent au sang
Tant et tant qu’il fuit leur demeure.
Taiseux, vos efforts, insistants
Et conjugués, font fuir ou plier plus d’un Grand !
Que peut-il y avoir de pire ?
La mare en souffrit, outrée
D’une ire devenue délire :
Il n’y a rien de plus blessant
Que de perdre sa Toute Belle,
D’être chassé de sa parcelle,
Par une peau de vache, un veau envahissant.
Et ça détruit, Madame, une bête meurtrie !
Car cette vacherie fut une boucherie
Pour plantes et bêtes, sauf bien sûr les oiseaux,
Les insectes volants et, tapies dans les eaux,
Les sournoises sangsues qui glissent jusqu’aux cuisses
De l’amoureux transi de Dame La Génisse.
Les uns, en batterie de cent,
Harcèlent le taureau qui pleure,
Les autres le suçent au sang
Tant et tant qu’il fuit leur demeure.
Taiseux, vos efforts, insistants
Et conjugués, font fuir ou plier plus d’un Grand !
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