Pardonnez mon regard flottant.
Ma vue se meurt. Papillotant.
Las, elle s’éteint en silence ;
Sans heurt et sans violence,
Entre comme en somnolence …
Je vis entre chien et loup
Et le néant suivra le flou
Masqué, ça et là, de pans d’ombres
Avant l’éternelle pénombre
La nuit de vains jours sans nombre…
Mes yeux sont toujours ailleurs
Avant d’aller, un brin railleurs,
Nulle part sans nulle espérance
Que le trou noir des apparences
Ne vienne à moi sans souffrance…
Sous peu ma vue disparaitra,
La lumière ne viendra
Plus, toutes deux elles me quittent,
S’enfuient me prenant, chattemites,
D’abord mes couleurs favorites…
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