Dans une aurore apaisée,
Belle au bois dormant encore,
Ma dame Nature accore,
Apportant le doux baiser
Du jour à nos éveils sobres
Qui suivent des sommeils probes.
À ce bec, tendre et discret,
Feuilles de gel, fleurs de givre,
Que le froid a rendu ivres,
S’illuminent à leurs crêts
Pour fêter l’aube venue,
Dans le rose ému des nues.
Puis un nuage pudique
Enlace l’astre levant,
Qu’embrasse en passant le vent
Venu des terres nordiques,
Sourit à cet an nouveau
Encore sur l’écheveau.
Seul le chant de quelque oiselle
Salue l’année enfuie
Au loin avec la nuit,
Perdu dans la filoselle
D’une haie tenace au vert
Ténu qui met à couvert…
Belle au bois dormant encore,
Ma dame Nature accore,
Apportant le doux baiser
Du jour à nos éveils sobres
Qui suivent des sommeils probes.
À ce bec, tendre et discret,
Feuilles de gel, fleurs de givre,
Que le froid a rendu ivres,
S’illuminent à leurs crêts
Pour fêter l’aube venue,
Dans le rose ému des nues.
Puis un nuage pudique
Enlace l’astre levant,
Qu’embrasse en passant le vent
Venu des terres nordiques,
Sourit à cet an nouveau
Encore sur l’écheveau.
Seul le chant de quelque oiselle
Salue l’année enfuie
Au loin avec la nuit,
Perdu dans la filoselle
D’une haie tenace au vert
Ténu qui met à couvert…
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