Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mardi 28 avril 2020

LE CHANT DES DAMNÉS DU REIN dit « LA MAL À L’AISE »

D’après Cl. J. Rouget de Lisle

Refrain : Aux larmes les doyens
Nos plus faibles maillons
Cloîtrons cloitrons
L’EPHAD si sûr
Où nous vous enfermons

Couplet 1 : Allons Enfants c’est pour papy
Qu'ce con d’virus est arrivé
Il faut confiner les mamies
Pour un souci nous enlever (bis)
Ces inutiles et leurs compagnes
Vont nous foutr’ dans de sales draps
Embouteiller l’hosto’ fouchtra
Comme en Italie en Espagne

Refrain


Couplet 2 : Que faire donc de ces enclaves
De vie en saison morte ancrées
Ce ne sont que dépenses entraves
Que tous ces vieux si mal barrés (bis)
L’ennui pèse sur leur grand âge
De solitude allons les tuer
Jeunesse ils n’ont que trop duré
Les suive qui crie à l’outrage

Refrain

Couplet 3 : Fi de ces valeurs mensongères
Faisons prisons de ces foyers
Voulant encor’ de ces mégères
De ces croulants déshabillés (bis)
Dieu que d’énergies enchaînées
De moyens à eux seuls livrés
Quand la ceinture est à serrer
Pour sauver notre éco’ nos portées

Refrain

Couplet 4 : Que faire d’autre de vies vides
Et de gens à moitié partis
Comment ce serait parricide
De nos beaux jours tel est le prix (bis)
Dans notre monde il faut se battre
Pour survivre et pas comme un pot
Attendre qu’on vous change ou comme un veau
Que pour vous on se mette en quatre

Refrain

Couplet 5 : Enfants faisons de ces mots un hymne
Soyons solidaires entre nous
Et pour nous seuls nous les victimes
De l’égoïsme des vieux clous (bis)
Si on ne peut comme naguère
Les piquer on va se débrouiller
Pour qu’y’est moins d’retraites à payer
Car après tout on est « en guerre »

Refrain

Couplet 6 : Soyons tous de la partie
Que ces mouroirs soient ravageurs
Pauvreté misères se rient
Des coups d’un virus voyageur (bis)
Et nous entrerons dans l’Histoire
Pour avoir purifier nos sangs
De cet assassin d’innocents
Au pris du sommeil de sans-mémoire

Refrain

Couplet des enfants : Nous entrerons dans ces fourrières
 Quand nos aînés n'y seront plus
 Nous bâtirons sur leur poussière
 Un « monde d’après » plein d’vertus (bis)
Où à l’aise nous pourrons vivre
Ayant conduit de leur fauteuil
Ingrats au confort d’un cercueil
Tous ceux qui ne pouvaient plus suivre.

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