Je suis au bord de l’abime, un gouffre
Qui, en creux, dit combien je souffre
Et pourrais choir d’aven en bas-fonds,
Du fossé où je suis au fond
D’un puits de chaos, abysses
D’une vie jà toute en précipices.
Il n’est de doline, combe ou igue
Qui ne m’ait jà fait, seule ou en ligue,
Trébucher, point de cavité
Qui n’ait, hélas, court-circuité
Mon pas, tordu mon pied, crevasse
Qui n’ait eu, quelque beau jour, l’audace
De m’accrocher à ses profondeurs
Qu’elles aient ou non des flots grondeurs.
Là m’attend le cul de basse fosse
Non la ravine qui se défausse :
L’âge et ses trous noirs me rendent vain.
Voilà pourquoi le bord du ravin
M’attend, sans tant languir, et me guette
Ce canyon où finir miettes…
Qui, en creux, dit combien je souffre
Et pourrais choir d’aven en bas-fonds,
Du fossé où je suis au fond
D’un puits de chaos, abysses
D’une vie jà toute en précipices.
Il n’est de doline, combe ou igue
Qui ne m’ait jà fait, seule ou en ligue,
Trébucher, point de cavité
Qui n’ait, hélas, court-circuité
Mon pas, tordu mon pied, crevasse
Qui n’ait eu, quelque beau jour, l’audace
De m’accrocher à ses profondeurs
Qu’elles aient ou non des flots grondeurs.
Là m’attend le cul de basse fosse
Non la ravine qui se défausse :
L’âge et ses trous noirs me rendent vain.
Voilà pourquoi le bord du ravin
M’attend, sans tant languir, et me guette
Ce canyon où finir miettes…
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