Y a-t-il pléthore de médecins de villes
Comme de vigiles ou de stars volubiles ?
Ce monde fébrile qui condamne à l’asile
Manquerait-il de profs à l’hôpital civil
Ou tous ces gens sont-ils plus rusés que Goupil
Quand peu de professions nous sont aussi utiles ?
« Nos villes, leur violence imbécile et stérile
L’air hostile, le stress et la bouffe si vils
Que l’on ne rêve ici que soleil, d’exils,
Créent un troupeau patient, de clients fort dociles,
Qui s’empile ou défile à votre domicile… »
Oui, tous ces carabins ne sont pas imbéciles !
Oui, tous ces carabins ne sont pas imbéciles,
Maladie infantile ou bien vieux infertiles,
Ils jubilent et leurs honoraires décillent,
Pauvres et séniles lui font lever sourcil,
Les longues maladies ont un meilleur profil.
Travailler, tous les jours, au soin des plus fragiles
- « Pas après six heures ni le week-end, Débile ! » -
Se paie à un tarif qu’on peut dire “viril”
Même si l’on n’est pas, vraiment, des plus subtils.
« J’ai plus d’un toit, île, maîtresse et suis édile,…
Tout ici-bas se paie, et l’Art est mercantile :
J’ai pas fait d’études pour tendre la sébile ! »
« J’ai pas fait d’études pour tendre la sébile :
J’aime beaux textiles, pompes en crocodile ;
Être bibliophile habile est difficile !
Je veux vie sans bile, sans risque ni péril
Centrée sur mon chez moi et, bien sûr, mon nombril !…
L’évangile du vieil Hippocrate ? Ustensile
À ranger au musée, entre deux volatiles,
L’aéromobile et la photo d’un terril ! …
Pourquoi donc les docteurs passeraient-ils au gril ?
Pourquoi ces remarques sans mobile, inciviles.
Toi aussi, tu auras besoin de moi, Reptile !
“Y a-t-il pléthore de médecins de villes ?” »
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