Dans la nuit de silence une torche s’avance
Dans un souffle sourd elle enflamme le bûcher
Quelques sourires s’allument de connivence
Alors que les yeux brillent on commence à hucher
Sur le déluge de cris que la fièvre exhume
Roule soudain le long tonnerre des tambours
Et la transe embrase les corps qui se consument
Autour du feu qui fait battre le cœur du bourg
Au clair dansant des flammes le village fête
- Escarbille de joie dans un enfer de deuil -
Un mariage noces qui signent sa défaite
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