Quand j’ai l’âme et le cœur endeuillés,
Oui, je me rêve œillet effeuillé
Et veux refaire le Grand Voyage,
Revenir au ventre de la mer,
Recommencer, comme au début des âges,
Dans l’eau âcre, dans le sel amer.
Loin des foules. Loin du tapage…
Sans craindre les foudres du Ciel,
Ramper jusqu’aux cendres de la Terre
Fuir l’accessoire et l’artificiel
Qui défleurit monts, vaux et parterres.
Une vie tout en frugalité,
En liberté, en fraternité.
Redevenir seul. Et terre-à-terre…
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