Mosaïque de poésies prosaïques & de proses poétiques

parfois sous forme d'aphorismes, de chansons et surtout de fables…

mercredi 23 mai 2012

HARLEM STORIES

La nuit éteint, jusqu’au lointain,
Ces rues sans fin et les étreint
De faim, d’espoir, d’envie de trains
Jusqu’au matin… quand on l’atteint.
Partout ça gèle et neige
Dans la lumière beige…
Là, pas de leurre et rien d’exquis :
Le ciel est gris ; un bébé crie ;
Sa mère pleure. Tout est écrit !
Un mistigri, dans ce maquis,
Il nait et meurt comme un proscrit,
Plus amaigri que Jésus-Christ !

La rue lui sera son école,
De la débrouille à la bricole…

L’ennui, l’alcool, l’envie, la faim,…
Petit larcin puis coup de main ;
Le plus malsain s’ra pour demain :
Sexe et butin, puis crime enfin…
Partout pièges et neige
Dans la lumière beige…
Jusqu’à cette heure où l’enfant gît
En ombre grise, en sang s’inscrit.
Sa mère pleure. On retranscrit :
« C’est un’ tuerie ! », « Y’a pas d’magie ! »,…
Puis d’autres pleurs ; un bébé crie.
Le ciel est gris. Tout est écrit…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire