Dans l’obscurité obombrée
Se noient, plus noires, en silhouette,
Deux formes qui semblent sombrer.
Sur eux pleut, danse et pirouette
Un halo de néon, couette
Tout en lueurs,
À l’heure où frappent la chouette
Et les tueurs…
Rues de ténèbres encombrées.
Un ilôt : bière et cacahouettes.
La cité dort sans dénombrer
Ces passants d’un soir, ces mouettes
Muettes dont les pas fouettent,
Souffles rueurs,
Un silence de girouette,
Calme et rueur.
Au soir, quand se tait l’alouette,
Soupirs, sueurs,
La ville a, plus qu’elle ne souhaite,
Sombres tueurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire