Sur un titre suggéré par Adrien, poète et ami…
à moins qu’il ne soit ami et poète !
Sous un ciel de pluie ou un soleil morose,
Dans notre jardin, une rose est éclose
Au vieux rosier moribond de l’espérance.
Prête à tous nous embaumer de ses fragrances
Parmi les ronces sournoises de la Crise
Et les broussailles accroissant leur emprise ,
Friche des valeurs, orties de la bêtise,
Maquis du mensonge comme des hantises.
Certes, comme dit la porteuse d’ombrelle,
La rose finit, souvent par devers elle,
Ici, par sembler nous venir du Bengale,
“Sans épine et sans parfum”. Chante, Cigale !
Cette floraison-ci, à nous Fourmilière,
Et cette fleur-là nous sont particulière
Quand d’autres veulent piétiner la clôture
Du jardin ou barbeler ses ouvertures…
Quelques pétales pour voir la vie en rose,
Sous un ciel de pluie ou un soleil morose,
Et dans l’ombre de nos porteuses d’ombrelles
Qui tuent abeilles, papillons, sauterelles,…
On vole et on crisse à nouveau, tout en rêves
Sans peur que ne soit sèche, ou rêche, nos sèves
L’espace d’un soir de printemps dont le charme
Est de nous faire oublier armes et larmes.
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