Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Le bruissement de tous ces arbres
Qui s’éveillent ne laisse de marbre
Personne. Ils s’étirent longuement,
Encore engourdis de frimas, donnent
Le ton au temps qui, au firmament,
A tous les bleus grisés s’abandonne…
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Mais point de bourgeons qui ruissellent
De sève nouvelle et que, là, cèlent
De ces feuilles vert tendre accouchées
Appelant jusqu’au frais chant des merles
Qui viendront demain s’y cacher,
Ou y boire la rosée en perles.
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Les prairies de terre aride ondulent
Sous l’haleine de vents qui stridulent,
Tièdes et chargés d’exhalaisons
Venues des villes qui nous enfument,
Devenues pièges et prisons
Pour l’humain robot qui las les hume.
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Mais Pas de fleurs qui, fièrement, dressent
Leur colorée corolle à l’adresse
D’abeilles friandes de douceurs,
De papillons devenus fébriles.
Las, ne vole aux nues que la rousseur
De la poussière débile.
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Or dans cette lumière sombre
D’éternel crépuscule et ces ombres
Notre Terre ne s’est pas parée
Des parfums de ses habits de fête,
Toute vie y est comme à l’arrêt :
La coquette est désormais… défaite.
Chronos m’avait pourtant bien dit
Que c’étaient jours de Printemps ici…
C’est le Printemps depuis jeudi.
Le bruissement de tous ces arbres
Qui s’éveillent ne laisse de marbre
Personne. Ils s’étirent longuement,
Encore engourdis de frimas, donnent
Le ton au temps qui, au firmament,
A tous les bleus grisés s’abandonne…
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Mais point de bourgeons qui ruissellent
De sève nouvelle et que, là, cèlent
De ces feuilles vert tendre accouchées
Appelant jusqu’au frais chant des merles
Qui viendront demain s’y cacher,
Ou y boire la rosée en perles.
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Les prairies de terre aride ondulent
Sous l’haleine de vents qui stridulent,
Tièdes et chargés d’exhalaisons
Venues des villes qui nous enfument,
Devenues pièges et prisons
Pour l’humain robot qui las les hume.
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Mais Pas de fleurs qui, fièrement, dressent
Leur colorée corolle à l’adresse
D’abeilles friandes de douceurs,
De papillons devenus fébriles.
Las, ne vole aux nues que la rousseur
De la poussière débile.
Le calendrier me l’avait dit
C’est le Printemps depuis jeudi.
Or dans cette lumière sombre
D’éternel crépuscule et ces ombres
Notre Terre ne s’est pas parée
Des parfums de ses habits de fête,
Toute vie y est comme à l’arrêt :
La coquette est désormais… défaite.
Chronos m’avait pourtant bien dit
Que c’étaient jours de Printemps ici…
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