Ombre de moi-même, plume émoussée,
Muses épuisées, je n’ai pas troussé
De trait d’esprit, ni tiré à la ligne
Accumulant les sons, les mots, les signes,…
Pour, de mes tourments, vous éclabousser.
J’ai fait une apnée du soleil, une apnée nouvelle
Pour qui aime à se fort triturer la cervelle
Oui, je n’ai Rien écrit de l’été
Ni à personne, abrité du Léthé,
Eloigné des limbes de l’écriture
De la morsure du doute, et des ratures,
Ces griffures teintées d’anxiété.
J’ai fait une apnée du soleil, une apnée nouvelle
Pour qui aime à se fort triturer la cervelle
C’est la Rentrée. Je vais m’aliéner
Aux affres d’idées valant deniers,
Jusques aux prochaines grandes vacances,
Cet hiver du repos, de l’inconséquence,…
Étais de tous ces beaux jours derniers.
J’ai fait une apnée du soleil, une apnée nouvelle
Pour qui aime à se fort triturer la cervelle
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