Le ciel crachotait une chanson triste
Et sous ce crachin obstiné tout le schiste
De mon cœur s’embuait puis s’embrumait
D’une mélancolie grise où l’on humait
Relents de regrets fielleuses effluves
Et parfums de remords recuits à la cuve
De nuits nées et pis grandies sans sommeil
Qui meurent hélas sans l’ombre d’un rêve
Longues lassées comme ce jour sans soleil
Qui n’offrira à mon cœur aucune trêve
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