« La poésie vit d'insomnie perpétuelle. » R. Char, La Parole en archipel, 1962
Mes grands pieds toujours j’emmêle
Puis, dans des petits souliers de vers vernis,
Les mets à l’ancre, les mêle
En rimes lacées, tissées ou enlacées,…
Dans l’ombre de mes nuits bercées d’insomnies,
J’écris à l’encre ocre, sur papier glacé
Des mots qui de maux se mêlent ;
Et la crissante craie de l’acrimonie,
Souvent dans le vent, s’en mêle,
Dans l’ombre de mes nuits bercées d’insomnies…
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