Cycle toulousain
En écrin de tombes, la colonne s’endort,
Veillée par des barres que chauffe Messidor.
Le métro joue à chat perché, fait trajectoire
Dans un territoire laissé au purgatoire.
Qu’a-t-il ce mont qu’on dit joli au répertoire
Avec ses noirs trottoirs et ses tours-miradors ?
L’observatoire n’est plus qu’un conservatoire,
Au creux d’un parc caché et surchargé d’Histoire.
Il n’est pas si joli ce mont, c’est bien notoire :
La ville en a fait un dortoir, un corridor !
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