Assez donc, Messieurs les marchands de certitudes,
Chantres de chimères, charlatans à châtier,
Qui ne voulez pas que nous soyons héritiers
De vieux droits et autres mauvaises habitudes.
Assez donc, Messieurs les marchands de certitudes !
Vous, les vendeurs d’une nouvelle servitude
Devant les argentiers et les chefs de chantiers
Vous jouez à tout va du poing et du dentier,
Du défi, du déni, de la sollicitude,…
Vous, les vendeurs d’une nouvelle servitude !
Vous êtes les soutiers de notre solitude
Pour rassurer les vieux rentiers, vos chers soutiers.
En pilant le meilleur du passé au mortier,
Vous êtes les soutiers de notre solitude !
Sans répit ni repos, on devient émeutier
Car de l’inquiétude germe la lassitude.
Plier et priez ne rend pas primesautier,
Sans répit ni repos, on devient émeutier !
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