En trouvant cocasses
Ses sœurs les Bécasses,
Lui, il se dépense pour ne pas penser
Car il aime à tracer pour se délasser.
Et plus le temps passe,
Plus il se dépasse,
Lui, qu’on ne peut remplacer ni déplacer,
Jamais devancer pas plus que distancer.
Puis, devant sa glace,
Sans une grimace
Et sans balancer, il est récompensé,
Admirant son corps élancé plus qu’assez ;
Mieux, sous sa menace,
Ses rides s’effacent…
L’orgueil bégueule, il va et vit, l’esprit léger ;
Beau Cul, Belle Gueule il est donc B.C.B.G.
Fier de sa carcasse,
Notre perspicace
Dépense aussi pour ne jamais se penser,
Sans se blaser, se lasser ni s’agacer,
- Poisson en sa nasse,
Révolté bonasse -
Pour compenser, pour panser, pour jacasser,…
Prêt à recommencer, au pas cadencé.
Pour garder sa place
Sans manquer d’espace,
Il s’est dispersé, dispensé de pensers
Sans avoir avancé, sans se tracasser
Ni compris l’impasse,
Qu’un jour l’on trépasse.
Sans voir à quoi et à qui il est agrégé,
Lui, il croit exister mieux : être protégé…
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