« Je m’appelle Yapade,
Lézard de mon état. Penseur parmi les pierres,
Digne et fier philosophe à l’œil rond et sévère.
Je vis seul, au hasard, mais libre - et sans rapière ! -
Et m’aime sain et sauf parmi les primevères,
Préférant l’escapade
À toute mousquetade.
Je vous apostrophe car, mon cher Petit Pierre,
Vous faîtes grand bazar pour lequel il s’avère
Que je dois, au puisard - tel un être larvaire ! -
Fuir en catastrophe, la larme à la paupière ;
Ce ne sont que boutades
Et non vaine bravades ?!
J’en doute car, sous l’Astre où, en toute prudence,
Je pensais bel et bien, tranquille et sans pareil,
Vous fîtes désastre hier, par vile impudence,
Équeutant, ô combien, mon splendide appareil…
Plus de telle incartade
Ou gare aux souffletades !
Donc, à bon entendeur
Salut froid et vengeur,
Le vieux Lézard Yapade,
Roi de la galopade.
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