Dans les bras de celui qu’elle appelait “Gran’ Pa”,
Sur cette photo sépia de fin de repas,
Éclate encor’ son rire de petite fille.
Lui, il sourit avec le coin des yeux qui brille…
Oui, il est parti là d’où on ne revient pas…
Elle n’a pas desserré ses lèvres cochenille
Seule, elle fixe la place qu’elle occupa,
À l’heure où elle fleurait l’oranger, la vanille,
Dans les bras de celui qu’elle appelait “Gran’ Pa’ ”.
Un souffle froid effleure son âme en guenille…
Une larme affleure mais ses yeux rougis ne cillent
Plus depuis l’effroi des nuits où tout dérapa
Dans les bras de celui qu’elle appelait “Gran’ Pa’”.
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