Si tu as un dilemme,
- Quel qu’il soit, où qu’ça soit -
En main plus une brême,
Fais comme moi :
DÉMERDE-TOI !
Chacun son quant-à-soi
Et ses émois
Dans son chez-soi,
Avec ou bien sans toit,
Ne soyons pas matois !
Telle est la Loi, mon Frère,
Et le conçois,
Ma Foi sincère.
DÉMERDE-TOI !
Si ta ruine est extrême,
C’est du pareil au même,
Dessus, moi, je m’assois
Et ne larmoie !…
DÉMERDE-TOI !
À tout bout d’mois
Dans l’coton, dans la soie,
Chacun pour soi,
Surtout quand je festoie !
Alors, Grands Dieux, tais-toi :
J’ai déjà aux viscères
- Qui le perçoit ?-
Assez d’ulcères !
DÉMERDE-TOI !
Si tu as un problème
Et ta tombe fossoies
Par un malheur suprême,
Fais comme moi :
DÉMERDE-TOI !
Pens’ donc à moi :
’Faut prendre un peu sur soi,
Com’ Saint François !
Honte à qui apitoie ;
Sois digne : cache-toi !
Car la détresse serre
Mon cœur pantois
Et le lacère !
DÉMERDE-TOI…
DÉMERDE-TOI
OU CASSE-TOI
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