On te prendrait pour une « petite sœur des cœurs »
Avec tes nippes plus ajourées que des lettrines,
Vestale d’arrière-salle à l’œil vain et vainqueur.
Pourtant, la moue morgueuse, le mot fier et moqueur
Tu dis n’avoir rien à vendre… et mets tout en vitrine :
On te prendrait pour une « petite sœur des cœurs » !?
Tu vas le dos cambré, la jupe en accroche-cœur,
Bas ombrés, fesses moulées, exhibant ta poitrine,…
Vestale d’arrière-salle à l’œil vain et vainqueur…
Et du crack crève-cœur à ces relents de liqueurs
Tes lèvres ocres, entre miel et fiel, fleurent la citrine,
On te prendrait pour une « petite sœur des cœurs » !
Puis, tu chavires du corps sans naufrager du cœur
Dans les débris d’ombre de quelques obscures latrines,
Vestale d’arrière-salle à l’œil vain et vainqueur.
Dans tes vespérales bacchanales, sans rancœur,
L’envie est ton credo et le plaisir ta doctrine…
On te prendrait pour une « petite sœur des cœurs »,
Vestale d’arrière-salle à l’œil vain et vainqueur ?!
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