À mon réveil, j’ai râlé :
« Mon ourson s’en est allé !
Comme Michka, il se trotte
Chez les zèbres ou les marmottes.
Je l’ai jamais maltraité !
Pourquoi donc il m’a quitté ?!
Et c’est lui que je préfère,
Il était comme mon frère.
Comment vais-je m’endormir
Sans souffrir et sans gémir ?!
Déjà cet ami me manque
Lui qui de toujours me flanque.
C’est fou comme je l’aimais,
Je n’le reverrais jamais !…
C’en est finit de mes rêves !
Aïe, je sens que j’ai la fièvre… »
Par ces idées apeuré,
Je me suis mis à pleurer.
À mes cris et à mes larmes
Ma petite maman s’alarme.
Elle a cherché, l’a trouvé,
Dessus le plancher, couvé
Par mon oreiller de plumes…
Là, mon sourire s’allume.
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