Sentir, respirer le soleil,
Et goûter le vent, tout en souffle,
Qui toujours donne ses conseils
Sans jamais faire le baroufle,
Propre à l'homme, ce vain maroufle.
Laisser vibrer,
Comme un nuage fait écoufle,
L'air d'or ambré.
Humer les senteurs au réveil
Du jour, avant que ne s'essouffle
Un simple alizé, sans pareil,
Qui, las, perd haleine aux panoufles
De ces moutons que l'on camoufle,
Le dos cambré.
Tant qu'on les a, pas de mistoufle,
Même obombrée.
Eh, Toi qui vis dans tes pantoufles,
Viens célébrer,
Cette brise qui nous insuffle
D'rester cabrées !
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